Pourquoi y penser

La transplantation permet de sauver des patients qui sont atteints d’une maladie très grave qui ne peut être guérie que par le remplacement de l’organe malade. Il faut donc qu’il y ait des donneurs d’organes.

Que dit la loi ?

Les lois définissent les droits et les devoirs de chacun d’entre nous.
En Belgique, une loi pour les prélèvements et la transplantation d’organes a été votée en 1986 et mise en application en 1987. La loi établie pour les prélèvements et la transplantation repose sur le principe « Qui ne dit mot consent ».
Elle signifie que chaque citoyen est d’accord de donner ses organes s’il ne dit rien.

Pour ou contre ?

Notre pays dispose d’une loi qui est très bien faite. La loi nous laisse la possibilité de manifester notre accord ou notre opposition à un éventuel don d’organes. Elle nous invite à y penser de notre vivant.

Comment faire pour exprimer ta volonté ?

C’est très simple. Il suffit de te rendre à l’administration communale à partir de 12 ans et accompagné par l’un de tes parents. Elle dispose d’un feuillet de consentement ou d’opposition au don d’organes. Le même feuillet reprend les deux possibilités. Tu remplis la colonne de ton choix, tu le dates, tu le signes et tu le remets au préposé qui se trouve au guichet de l’administration communale. Cette démarche est gratuite.

Et si tu changes d’avis ?

Pas de problèmes. Tu peux changer d’avis autant de fois que tu le souhaites. Tu retournes à l’administration communale et tu remplis un nouveau formulaire.

Que prévoit notre loi ?

Elle prévoit que des organes peuvent être prélevés sur toute personne qui est en mort cérébrale. Cette mort cérébrale doit impérativement être constatée par TROIS MEDECINS qui ne font pas partie des équipes qui vont prélever les organes et qui vont les transplanter. La loi rappelle d’autres aspects importants :

  • Le respect dû au défunt,
  • L’anonymat entre le donneur et le receveur,
  • La gratuité du don,
  • L’interdiction de vendre ses organes.